Navire du futur - Les Sea Bubbles à Paris et qu'en est-il à Nice ?

Les Sea Bubbles ("taxis volants") pourraient revenir à Paris l'an prochain

Fin octobre, le navigateur avait semblé jeter l'éponge, en annonçant que ses "Sea Bubbles" électriques s'installaient en Suisse.
© JOEL SAGET / AFP

Le bateau taxi électrique volant à 50 km/h

Le "vent tourne" : les Sea Bubbles, ces "taxis volants" sur l'eau dont les essais avaient été suspendus à Paris, pourraient revenir l'an prochain dans la capitale pour y être expérimentés à grande échelle, a affirmé mercredi leur inventeur, le navigateur Alain Thébault.

"On sent que le vent tourne. En terme de marine, on dit qu'il adonne", a indiqué à l'AFP le navigateur, pour dire combien le vent allait dans le bon sens pour qu'une expérimentation avec le grand public ait finalement lieu en France.

Fin octobre, le navigateur avait semblé jeter l'éponge, pour cause de tracasseries administratives, en annonçant que ses "Sea Bubbles" électriques s'installaient en Suisse.

Une réunion a eu lieu vendredi dernier au ministère des Transports avec la Ville de Paris, Voies Navigables de France et le Port de Paris, et notre "proposition raisonnable de voler à titre expérimental à 30km/h a été acceptée. C'est une bonne nouvelle", a-t-il indiqué.

La vitesse de "vol" des engins était en effet un point d'achoppement. La réglementation impose une vitesse maximum autorisée sur la Seine de 12 km/h en centre-ville, 18 km/h au-delà alors que les "taxis volants" sont faits pour naviguer à 50 km/h.

La question de pontons de rechargement est toujours à l'étude et pourrait être réglée avec un système de +dépose-minute+ sur des péniches, a-t-il dit.

"On y va petit à petit", a-t-il ajouté, en estimant que de 5 à 10 de ces taxis volants pourraient être déployés pendant plusieurs mois sur la Seine, peut-être à l'été, et pourquoi pas être intégrés dans le passe Navigo.

En avril prochain, cinq "bulles" seront installées entre Genève et une commune voisine et, intégrées au réseau de transport, serviront de taxis à la demande. Une version "bus" sera expérimentée en fin d'année.

Un prototype de "bulle" avait été testé le 16 juin sur la Seine avec à son bord la maire de Paris Anne Hidalgo, qui soutient le projet depuis ses débuts.

"Nous avons bon espoir que les freins au projet soient levés pour que nous puissions aller vers une expérimentation en 2018", a indiqué mercredi la Ville de Paris, en confirmant la tenue de cette réunion.

Vendredi dernier, Anne Hidalgo avait dans un tweet évoqué une "réunion constructive" à la suite de laquelle "un travail collectif s'engage pour que des Sea Bubbles soient expérimentées à Paris en 2018 !".

Les Sea Bubbles à propulsion électrique reprennent le principe de l'hydroptère développé par M. Thébault, avec des "foils", sorte d'arcs en fibre de verre immergés qui, grâce à la vitesse, maintiennent le bateau hors de l'eau à quelque 50 cm au-dessus des vagues.

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SeaZen un bateau solaire en mer

En mer, les règles de sécurité sont différentes. Il est impératif de pouvoir rentrer au port en cas de coup de vent. Etant donné que les batteries ne permettent pas de naviguer en autonomie totale à la journée il est plus sûr d'embarquer sur un bateau équipé d'une puissance de production photovoltaïque. Le bateau solaire navigue comme l'avion Solar Impulse qui a accompli un tour du monde en 2016. Le jour il emmagasine de l'énergie et la nuit il puise sur les batteries. Tout est dans le dosage subtil entre vitesse de navigation et conditions météos.

Chez SeaZen nous croyons en l'avenir de la plaisance solaire. Non seulement nous avons créé une SeaZen Academy pour former à cette nouvelle forme de plaisance sans permis, mais en plus il est possible au départ de Beaulieu de pratiquer sous forme de promenade en mer à Nice ou de location de bateau en boat club à Monaco.

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